mercredi 1 avril 2009

Pour une MJC encore plus forte (campagne d'adhésion)


Pour une MJC encore plus forte

La MJC continue

Après les lourdes menaces qui ont pesé sur l'existence de la MJC, aujourd'hui la MJC continue.

Car le Tribunal administratif de Lille vient de rétablir la MJC dans ses droits en condamnant la Municipalité. Ce qui a pour effet le rétablissement et la poursuite des conventions Ville/MJC et
le versement de la subvention de fonctionnement à la MJC.

La MJC est donc toujours en activité et ouverte au public.

Cependant elle a subi un préjudice important pour ses activités culturelles, sportives et de loisirs qui ont du résister dans des conditions précaires. Actuellement la MJC, privée d'une partie importante de ses moyens, a été et est toujours placée en redressement judiciaire.
Elle doit proposer prochainement un plan de redressement.

La MJC demande l'ouverture d'un véritable dialogue avec la Municipalité pour permettre un travail en commun qui garantisse sa pérennité et qui profite à tous les Saint-Polois.

Elle se tourne également vers vous.

La MJC a besoin de votre soutien.

Pour qu'elle continue d'être au service des jeunes et de la population, pour qu'elle poursuive ses projets d'éducation populaire comme elle le fait depuis 63 ans (espace Jeunes, actions familles, débats citoyens, expressions et animations culturelles, sociales, sportives, …), pour que les Jeunes et les Adultes soient encore plus nombreux à la MJC pour "vivre et faire ensemble".

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ACTIVITES proposées à LA MJC

Danse « comeback » - Théâtre en herbe
Easy step - Danses de salon
Gymnastique - Scrabble
Badminton - Bridge
Sophrorelaxation - Petites mains habiles
Volley ball - Guitare
Accompagnement scolaire - Foyer des jeunes
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Accueil des associations (réunions et activités ponctuelles)
Hébergement Ecole de Cirque (Cirqu'en cavale – association)
Réunions hebdomadaires de l'Ecole des consommateurs
Accompagnement du Collectif « Bougeons ensemble »
Services de proximité : accueil stagiaires, photocopies, informations locales...etc.

L'administrateur judiciaire pourrait jouer le rôle du médiateur entre la MJC et la Ville


L'administrateur judiciaire pourrait jouer le rôle du médiateur entre la MJC et la Ville
jeudi 19.02.2009 La Voix du Nord





Les membres du Comité de soutien de la MJC se sont réunis lundi soir.

Les responsables de la MJC ont fait le point lundi soir sur la situation de la structure lors d'une réunion du Comité de soutien devant une vingtaine de personnes. À la suite de la nomination d'un administrateur judiciaire, les activités de la MJC sont prolongées jusqu'à l'été et ses défenseurs vont organiser un événement fédérateur et festif pour mobiliser la population et récolter des fonds.
PAR CL. COUILLEZ-BROUET

saintpol@lavoixdunord.fr Du face-à-face qui oppose la MJC à la municipalité depuis plusieurs mois, aucune issue ne semblait pouvoir se dégager. D'un côté la Ville a remplacé la MJC par une Maison de la vie associative (MVA), a récemment refusé des subventions à la MJC et exige que celle-ci quitte les locaux. De l'autre, les responsables de la MJC dénoncent une municipalisation. Ils ont également entrepris des actions en justice pour contester la légalité des décisions municipales sur le sujet.
Aujourd'hui pourtant, le conflit entre dans une nouvelle phase avec la nomination d'un administrateur judiciaire. La ville ayant cessé de la subventionner, la MJC qui n'est plus en mesure de payer salaires et factures s'est déclarée en cessation de paiement. « Le tribunal a estimé que l'association MJC n'est pas responsable de cette situation », a expliqué lundi soir René Grandsir, président de la MJC. De fait, plutôt que de placer la MJC en liquidation, c'est le redressement qui a été choisi, redressement qui implique la nomination d'un administrateur judiciaire. « Pendant six mois il va observer la situation de la MJC et rendre un rapport. » Pendant ce délai, la MJC va continuer à fonctionner et la convention avec la ville n'est donc pas rompue : « On pourrait demander les moyens financiers pour mener à bien les missions qui nous sont confiées dans la convention, ce serait logique. » Pour le directeur de la MJC Bernard Desbois, l'objectif c'est « d'arriver à l'audience intermédiaire du mois de mars avec un bilan financier propre jusqu'à la fin de la période d'observation. » Une mission qui s'annonce délicate, car à l'en croire : « Il manque de 3 000 à 4 000 euros pour tenir après le mois de juin car nous n'avons pas touché de subventions. »
Mobilisation
Pour réunir cette somme, responsables et membres du Comité de soutien ont avancé leurs idées lundi soir. Loto, soirée patoisante, concert... Un groupe de travail d'une douzaine de personnes a été constitué pour se réunir la semaine prochaine et plancher sur l'organisation d'un « printemps citoyen de la MJC ». L'événement aura deux missions : récolter des fonds pour et faire savoir à la population que la MJC existe encore et qu'elle poursuit ses activités. Les participants seront aussi incités à devenir adhérents de la MJC, car le Comité de soutien en est persuadé, leur nombre doit augmenter pour favoriser le maintien de la structure. Cette mobilisation de la population n'est pas la seule piste, un contact avec la com de com, qui s'était un temps manifestée sur le dossier, devrait être établi.
Outre le côté financier, l'administrateur judiciaire pourrait aussi tenir le rôle de médiateur : « Avec lui, la reprise du dialogue devient possible », lance René Grandsir. Quant à Bernard Desbois, il entend solliciter un rendez-vous avec le maire, accompagné de cet administrateur.
La réunion du Comité de soutien de lundi soir était aussi l'occasion pour les personnes présentes de poser des questions. « À un conseil municipal, le maire a dit qu'il prendrait en charge les salaires de la MJC, a-t-il tenu parole ? », demande une participante. « Il avait pris cet engagement solennel mais il ne l'a pas réalisé », a répondu René Grandsir. Et d'ajouter que les salaires du mois de décembre qui n'ont pas pu être payés le seraient sous une dizaine de jours, via une régie de solidarité.
Rien n'est donc joué pour les responsables de la MJC, René Grandsir s'est d'ailleurs réjoui d'accueillir la réunion dans la MJC. Le fait que les activités continuent dans de bonnes conditions laisse à ses défenseurs assez d'espoir pour continuer à se mobiliser. •

Convention MJC : Le tribunal administratif suspend les décisions du conseil municipal


Conventions MJC : le tribunal administratif suspend les décisions du conseil municipal
vendredi 06.03.2009 - La Voix du Nord

Le tribunal administratif a suspendu les décisions du conseil municipal du 25 novembre dernier.


REBONDISSEMENT
Dès l'issue du conseil municipal du 25 novembre dernier, lors duquel les élus ont voté la dénonciation des conventions liant la Ville et la MJC, le président de la Maison des jeunes, René Grandsir, avait fait part de son intention de faire appel. Le combat pour le maintien de la structure s'est donc poursuivi en justice jusqu'au verdict annoncé mercredi, favorable à la MJC.
PAR DAVID DERIEUX

La municipalité de Saint-Pol appelait déjà les locaux de la rue du 8-Mai l'ex-MJC. Elle s'était déjà attelée depuis le début de l'année à faire fonctionner la Maison de la vie associative (MVA) et l'Office des sports (ODS), destinés à accueillir des activités de cette « ex-MJC », et à donner un nouvel élan à la vie associative et sportive dans son ensemble. Les choses sont allées vite pour assurer la transition. Mais la justice a rattrapé les élus saint-polois, en donnant raison aux responsables de la Maison des jeunes dans leur combat pour la survie de l'association, présente depuis quarante ans dans la commune.
Suite à l'audience qui s'est tenue lundi matin, le tribunal administratif de Lille a rendu son verdict en référé. Il condamne la Ville à verser la somme de 1 000 euros à la MJC au titre des frais engagés. Surtout, le tribunal a décidé de suspendre les décisions du conseil municipal du 25 novembre, relatives à la dénonciation de la convention FONJEP (signée en mars 1988 pour le financement du poste de directeur de la MJC) et de la convention liant la Ville et l'association. La résiliation du premier contrat était dénoncée comme irrégulière par la MJC dans sa requête, « le délai de préavis d'un an n'ayant pas été respecté ». Quant au partenariat signé en février 1998 avec la Ville, la MJC a fait valoir que « sa résiliation est illégale, la procédure de règlement amiable par une commission paritaire n'ayant pas été respectée, le maire faisant obstacle à toute conciliation ».
« Au moins, cette décision nous reconnaît dans notre bon droit. Elle reconnaît qu'il y avait une illégalité », commente René Grandsir, président de la MJC. Cette décision a aussi pour conséquence de ne plus repousser l'échéance du poste de directeur à fin 2009, mais à fin 2010 au plus tard.
La municipalité et le maire, Yves Héniart, disposent d'un délai de cassation de quinze jours. Ils vont y recourir (lire ci-dessous). En attendant, la MJC va formuler une demande de subvention pour cette année. « Nous sommes en cessation de paiement. La convention, redevenue effective, dit que le partenaire municipal doit donner les moyens à l'association de fonctionner », poursuit René Grandsir. La réponse interviendra rapidement, le vote du budget étant programmée la semaine prochaine... •

L'appel de la ville n'est pas suspensif


Conventions MJC : l'appel de la ville n'est pas suspensif
dimanche 08.03.2009 - La Voix du Nord





L'avocat Me Pierre Moreau, est formel: les conventions entre la Ville et la MJC doivent être respectées.

Une précision de première importance nous a été apportée en fin de semaine par Me Pierre Moreau, avocat qui a plaidé la cause de la MJC devant le tribunal administratif de Lille, lundi. Le pourvoi en cassation que la Ville compte former devant le conseil d'État n'est pas suspensif. Ce qui signifie que la municipalité devra respecter les conventions avec la MJC.
Dans notre édition de vendredi, nous faisions réagir le maire de Saint-Pol, Yves Héniart, sur les suites que la municipalité compte donner aux décisions du tribunal administratif de Lille. Un tribunal qui a suspendu les décisions du maire de dénoncer la convention FONJEP (pour le financement du poste de directeur de la MJC) et la convention liant la Ville et la MJC.

« Nous allons entreprendre un recours en cassation auprès du conseil d'État. Et comme ce recours est suspensif, nous n'avons pas d'obligation de verser une subvention », expliquait Yves Héniart. Ses propos ont fait réagir Me Moreau : « Le pourvoi en cassation n'a pas de caractère suspensif. En clair, la municipalité doit verser une subvention, au moins jusqu'à ce que le tribunal administratif se prononce sur le fond de la question, ce qui ne sera pas fait avant plusieurs mois ».
Dans le cas de la convention FONJEP, la décision du tribunal a été motivée par le non respect du délai de préavis d'un an. Il est reproché à la Ville d'avoir dénoncé le contrat en novembre 2008 avec effet au 1er janvier 2009. Concernant la convention entre la Ville et la MJC, il s'agit bien d'une question de forme. « Le maire avait obligation, cinq jours au moins avant le conseil municipal, de rédiger une note de synthèse adressée aux conseillers. Le juge a constaté qu'il n'y en a pas eu et a donc estimé que les conseillers n'avaient pas été correctement informés », explique Me Moreau.
Retour au tribunal, mercredi à Arras
Le caractère non suspensif du pourvoi en cassation est très important pour plusieurs raisons. D'abord, la Ville doit respecter les conventions, et donc allouer à la MJC les subventions qu'elles prévoient. Ensuite, le tribunal de grande instance d'Arras doit statuer mercredi sur la situation financière de la MJC, actuellement placée en cessation de paiement et promise à la liquidation. La présentation par l'administrateur judiciaire de l'ordonnance du juge des référés, qui stipule l'obligation du versement de subventions, a de grandes chances de sauver la MJC de la faillite à laquelle elle était promise.

DAVID DERIEUX

lundi 10 novembre 2008

Une première manifestation réussie pour le Comité de soutien de la MJC


Dimanche 09.11.2008, La Voix du Nord


Hier, le cortège rassemblait près de 150personnes, usagers et responsables d'associations.

CORTÈGE
Beau succès pour la manifestation organisée par le Comité de soutien de la MJC. Jeunes usagers, responsables d'associations et personnalités politiques, près de 150 personnes ont défilé dans les rues de Saint-Pol pour défendre l'existence de la structure et protester contre les projets de la nouvelle municipalité en matière de vie associative.

Il est 10 h 45, devant la MJC. Une petite foule s'est formée. La banderole qui orne l'entrée du bâtiment est toujours là. Slogans, itinéraire, le directeur Bernard Desbois règle les derniers détails, pendant que d'autres rassemblent les pancartes. Plus de vingt minutes plus tard et avec un peu de retard sur l'horaire prévu, le cortège se met en branle pour le défilé, compacté sur la voie de droite de la chaussée. En tête, une douzaine de jeunes brandissent des pancartes « Stop à la cace », « Sa va craké ». Et en tête, le mot d'ordre de la mobilisation depuis le début : « Touche pas à la MJC ». Armé d'un mégaphone, Bernard Desbois lance les slogans, repris avec force par les jeunes mais qui peinent à trouver écho dans le reste du cortège, étiré et donc un peu clairsemé. « Saint-Pol avec nous ! », s'égosillent trois jeunes filles au premier rang. Le directeur de la MJC est enthousiaste : « On est nombreux, le 8 novembre va faire date à Saint-Pol ».

Plusieurs fois dans les rues de la ville, les manifestants s'arrêtent pour reformer le cortège. Aux fenêtres ou derrière leur porte à peine entre-ouverte, les riverains leur jettent des regards perplexes, tandis que plus loin, une poignée de passants rejoint le défilé. Le parcours qui devait durer une heure s'achève plus vite que prévu, quand la manifestation arrive à son terme derrière la mairie. La place est encombrée par les manèges. C'est donc sur la chaussée que la foule se rassemble pour écouter René Grandsir prononcer quelques mots. « La MJC est attaquée dans son fonctionnement,explique le directeur de la MJC dans le mégaphone. La suppression du poste de directeur constitue une menace pour son existence. Au-delà de la MJC, c'est la vie associative en général qui est inquiétée par le projet de municipalisation, de reprise en main de la vie associative. » Avant de demander la dispersion dans le calme, le président donne rendez-vous lors du conseil municipal du 13 novembre.

C'est aussi le message confié par Bernard Desbois à l'issue de la manifestation : « C'était une première réussie, la suite dépendra de l'issue du conseil de jeudi mais on ne va pas en rester là. » Pour le directeur, le bilan est positif : « Les tracts nauséabonds et les coups bas n'ont pas empêché ceux qui savent ce que la MJC apporte de se mobiliser. » Les manifestants et le millier de signatures recueillies par la pétition prouvent, selon lui que « le maire doit gouverner pour tout le monde. Il ne peut pas dès le début de son mandat faire fi de toute une partie de la population qui lui demande de réétudier la question. » Prochaines étapes, la remise de la pétition mercredi à 10 h par une délégation et le conseil municipal de jeudi, qui s'annonce décisif et animé. •





mercredi 5 novembre 2008