lundi 10 novembre 2008

Une première manifestation réussie pour le Comité de soutien de la MJC


Dimanche 09.11.2008, La Voix du Nord


Hier, le cortège rassemblait près de 150personnes, usagers et responsables d'associations.

CORTÈGE
Beau succès pour la manifestation organisée par le Comité de soutien de la MJC. Jeunes usagers, responsables d'associations et personnalités politiques, près de 150 personnes ont défilé dans les rues de Saint-Pol pour défendre l'existence de la structure et protester contre les projets de la nouvelle municipalité en matière de vie associative.

Il est 10 h 45, devant la MJC. Une petite foule s'est formée. La banderole qui orne l'entrée du bâtiment est toujours là. Slogans, itinéraire, le directeur Bernard Desbois règle les derniers détails, pendant que d'autres rassemblent les pancartes. Plus de vingt minutes plus tard et avec un peu de retard sur l'horaire prévu, le cortège se met en branle pour le défilé, compacté sur la voie de droite de la chaussée. En tête, une douzaine de jeunes brandissent des pancartes « Stop à la cace », « Sa va craké ». Et en tête, le mot d'ordre de la mobilisation depuis le début : « Touche pas à la MJC ». Armé d'un mégaphone, Bernard Desbois lance les slogans, repris avec force par les jeunes mais qui peinent à trouver écho dans le reste du cortège, étiré et donc un peu clairsemé. « Saint-Pol avec nous ! », s'égosillent trois jeunes filles au premier rang. Le directeur de la MJC est enthousiaste : « On est nombreux, le 8 novembre va faire date à Saint-Pol ».

Plusieurs fois dans les rues de la ville, les manifestants s'arrêtent pour reformer le cortège. Aux fenêtres ou derrière leur porte à peine entre-ouverte, les riverains leur jettent des regards perplexes, tandis que plus loin, une poignée de passants rejoint le défilé. Le parcours qui devait durer une heure s'achève plus vite que prévu, quand la manifestation arrive à son terme derrière la mairie. La place est encombrée par les manèges. C'est donc sur la chaussée que la foule se rassemble pour écouter René Grandsir prononcer quelques mots. « La MJC est attaquée dans son fonctionnement,explique le directeur de la MJC dans le mégaphone. La suppression du poste de directeur constitue une menace pour son existence. Au-delà de la MJC, c'est la vie associative en général qui est inquiétée par le projet de municipalisation, de reprise en main de la vie associative. » Avant de demander la dispersion dans le calme, le président donne rendez-vous lors du conseil municipal du 13 novembre.

C'est aussi le message confié par Bernard Desbois à l'issue de la manifestation : « C'était une première réussie, la suite dépendra de l'issue du conseil de jeudi mais on ne va pas en rester là. » Pour le directeur, le bilan est positif : « Les tracts nauséabonds et les coups bas n'ont pas empêché ceux qui savent ce que la MJC apporte de se mobiliser. » Les manifestants et le millier de signatures recueillies par la pétition prouvent, selon lui que « le maire doit gouverner pour tout le monde. Il ne peut pas dès le début de son mandat faire fi de toute une partie de la population qui lui demande de réétudier la question. » Prochaines étapes, la remise de la pétition mercredi à 10 h par une délégation et le conseil municipal de jeudi, qui s'annonce décisif et animé. •





mercredi 5 novembre 2008

mardi 4 novembre 2008


Une manifestation prévue le 8 novembre
Réuni mercredi soir, le comité de soutien de la MJC a fixé au 8 novembre la manifestation entre la structure et la mairie.
C'est au moment d'évoquer « la manif », que la trentaine de personnes présente dans la salle s'anime. Parcours, horaires, slogans, chacun s'exprime sur cette action et surtout sur le moyen de la rendre médiatique. Presse, radios et chaînes de télévision seront donc prévenues. Outre le défilé du 8 novembre, une délégation remettra à la mairie le 12 novembre, veille du conseil municipal, la pétition de soutien qui a déjà recueilli 800 signatures.


Mercredi soir, Bernard Desbois, directeur de la MJC et René Grandsir son président ont dénoncé le déroulement de la réunion de la commission paritaire de la veille avec les représentants de la mairie (Yves Héniart et trois adjoints). Selon eux, le mairen'aurait pas apprécié que Bernard Desbois évoque le contenu de la première commission en public. Ce qui aurait rompu le dialogue. « Nous avions envoyé un ordre du jour, nous voulions discuter et travailler : impossible », rapporte René Grandsir. Les deux hommes considèrent qu'il ne s'agissait pas d'une réunion de commission paritaire : « La MJC doit demander la convocation d'une véritable commission comme décrite dans la convention. Une commission qui produit un procès-verbal soumis au conseil municipal. Là, on ne sait même pas ce qu'il va proposer aux élus. » Dans moins de quinze jours, la MJC déposera une demande d'avance sur subventions comme elle le fait depuis des années. « Un test », selon Bernard Desbois.
Mercredi soir, le comité de soutien était unanime. La survie de la MJC doit mobiliser les collectivités territoriales sur le front de la défense des valeurs pour dépasser d'éventuelles querelles de personnes. •

Une Maison de la vie associative à la place de la MJC : « On ne va pas faire moins, on va faire mieux »

Mercredi, Yves Héniart a fait le point sur la question de la MJC, au lendemain de la deuxième réunion de la commission paritaire entre la ville et la direction de la structure.
PAR CL. COUILLEZ-BROUET

Avant la situation actuelle, c'est par un retour en arrière qu'Yves Héniart a abordé le dossier MJC. Alors candidat au poste de premier magistrat, il entendait « rassembler Saint-Pol et ses quartiers à travers l'action municipale. » Yves Héniart s'engageait : « Les associations seront au coeur du dispositif d'animation, nous connaissons tous l'importance (...) du tissu associatif saint-polois, nous y porterons une attention forte. » Les projets étaient déjà annoncés : « Nous voulons une vie associative solidaire, loin de la politique de guichet ».

Place ensuite au présent avec d'abord un « volet culturel général » et la création d'un Office des sports qui intégrerait toutes les associations sportives qui le désirent. L'objectif ? « Créer une âme sportive et mutualiser les moyens », explique Yves Héniart. Autre nouveauté dans ce volet, la naissance d'une Maison de la vie associative, « tout en conservant les missions régaliennes décrites dans la convention passée avec la MJC. Les activités et les associations abritées dans les locaux actuellement seront pérennisées et conservées. » Et les tarifs ? « Il n'y aura pas de hausse. Une baisse ? Pourquoi pas. » Le maire se défend de vouloir municipaliser la structure. « On va réorganiser. On ne va pas faire moins, on va faire mieux. » Le but est aussi de favoriser le bénévolat. « Pour l'instant, il n'y a pas de véritable vie associative. Les associations doivent se faire connaître et mutualiser leurs moyens. » Pas de quoi susciter l'inquiétude et encore moins une mobilisation des usagers : « On se sépare seulement d'un poste de directeur, je ne vois pas ce que cela change. » En effet, la ville ne cotisera plus au FONJEP, organisme qui rémunère le directeur de la MJC, Bernard Desbois. Pour le remplacer, place à un appel à candidatures, ou pas... « Il peut aussi y avoir un glissement de quelqu'un de la mairie qui a les compétences. » Ceci permettrait de « dégager un montant de crédits pour employer un animateur dédié à la MJC et au coeur de ville et une secrétaire qui aidera les associations pour demander des subventions par exemple. » Une aide à ne pas prendre pour une mainmise sur l'indépendance clame Yves Héniart : « Ça ne sera pas la culture d'Yves Héniart, on reste sous l'autorité du ministère. » Pour accueillir les jeunes, des animateurs, mise en place d'une « veille sociale » et « une écoute pointue des jeunes avec des horaires plus larges. » Après ces changements, la ville organisera les premières Assises de la vie associative.
Côté compétences, la com de com va gérer le centre de loisirs et le CAJ. La fin d'une anomalie financière pour Yves Héniart. « On paie deux fois, par la TPU et par le budget de la ville. » Le maire n'a pas commenté la réunion de la commission paritaire de la veille, pourtant au centre de la réunion du comité de soutien de la MJC qui se tenait le soir même (lire ci-dessous). Prochaine étape annoncée par Yves Héniart : un vote au conseil municipal du 13 novembre. •

mardi 21 octobre 2008

Prochaine réunion

APPEL AUX ACTEURS de la MJC

« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu »
de Bertolt Brecht, metteur en scène Allemand du 20 ème siècle.

Ce pourrait être le reflet de l'état d'esprit qui anime toutes celles et tous ceux, jeunes et adultes, qui viennent grossir le mouvement des défenseurs de la MJC. La mobilisation continue,
la prochaine réunion publique du comité de soutien aura lieu le
Mercredi 29 octobre
à 20h30
à la MJC.

jeudi 16 octobre 2008

réponse de Mr TRUFFIER


DANGER, DU JAMAIS VU A ST POL !!!

Pour ne pas effaroucher qui que ce soit, le dernier tract sur la MJC s’intitule : « Petite mise au point » ; Il est odieux.

Au nom des mes convictions, je suis contraint de dénoncer les discriminations, intégrismes et intransigeances qu’il contient. Selon les termes de ce tract, la MJC « est un refuge de désoeuvrés dont l’aspect physique ! et les pratiques nuisent gravement à son image ».

Qui peut avoir l’audace permettant ces termes xénophobes, pour prendre le risque de rappeler avec émotion les années noires de notre Histoire, et dont les pratiques ressurgissent dans notre pays, du moins dans certaines villes.

Qui peut se permettre d’étiqueter les autres en distinguant bons et mauvais, courageux et fainéants, les « agréables à aborder, à écouter, à aider » et ceux qui ne le méritent pas, les adaptés et les inadaptés, ceux qui peuvent entrer et ceux qui n’ont pas à entrer à la MJC,(du moins sans « contrôle »)…
Ceci relève de la délation et de la honte. Ces démarches (tracts ou informations erronées) déshonorent celles et ceux qui les ont effectuées, sous couvert de volonté d’amélioration du fonctionnement de la MJC.

Je souhaite que la MJC (tel un « moulin » où quel qu’il soit, chacun se sente chez lui avec les autres) continue à être un espace où chacun se sente bien (loin des « contrôles », « bordel », « contraintes »… qui évoquent des régimes affreux)…….sans racisme !!

Quel que soit ton aspect physique, le prix de tes vêtements, tes pratiques, ton odeur, ton métier, ton salaire, tes origines, tes croyances, tes préférences politiques etc… j’espère que tu pourras encore longtemps fréquenter la MJC qui depuis 60 ans évolue sereinement et qui mérite mieux que son agression actuelle.

Gérard TRUFFIER
Le 09 octobre 2008

le fameux tract...

Petite mise au point

Si la M.J.C. appartient à tout le monde, elle ne sert pas à grand-chose !! Elle est surtout le refuge d’un certain nombre de jeunes désoeuvrés dont l’aspect physique et les pratiques (tabac, bière, pire peut-être) nuisent gravement à son image !!
Certains bénévoles de l’Aides aux devoirs par exemple hésitent à venir le soir, l’hiver, quand il commence à faire noir, tellement le voisinage immédiat est mal fréquenté !!
(porche extérieur, hall)

Mal gérée, confiée à des personnes plus ou moins compétentes, la M.J.C. est surtout un gouffre financier pour la commune !!

Ce serait peut-être dommage de la voir disparaître, mais de toutes façons, il faut des changements radicaux. La M.J.C. doit être mieux administrée, la mairie qui paye, doit avoir un contrôle beaucoup plus efficace sur tout ce qui s’y passe. La M.J.C. doit cesser d’être un véritable « moulin » où chacun entre et sort, fait tout ce qui lui plait sans la moindre contrainte.

-Espace de liberté ? OUI (avec de réserves qui
garantissent à tout le monde sécurité, calme et tranquillité!)
-Bordel ? NON, en aucun cas!

Un groupe d’habitants du quartier.

revue de presse (suite)



Un tract nauséabond sème la colère au sein du comité de soutien de la MJC
samedi 11.10.2008,

La Voix du Nord


Mercredi soir, le comité de soutien de la MJC s'est réuni pour la deuxième fois de son existence pour faire le point sur la commission paritaire qui a eu lieu entre la mairie et les responsables de la structure associative. Cette réunion a également permis de mettre en place des actions de mobilisation pour sauver la MJC.
À l'entrée, près des coupures de presse, un tract a été punaisé. Celui-ci a été distribué, il y a quelques jours, dans certaines boîtes aux lettres saint-poloises. Le texte est diffamatoire au possible. Les jeunes fréquentant la MJC y sont décrits comme des moins que rien. Les compétences des responsables sont remises en cause. Bien sûr (mais est-ce surprenant ?), ce tract n'est pas signé. Tout juste peut-on y lire, en bas, un anecdotique « groupe d'habitants du quartier ». Désolant et pitoyable.
Dans la salle, les membres du comité de soutien de la MJC sont bien évidemment outrés par ce tract. Tous soutiennent les responsables de la structure, en danger depuis que le maire a décidé de dénoncer le poste de directeur en refusant de poursuivre le financement correspondant par le biais du FONJEP.
La semaine dernière, la première réunion de la commission paritaire a permis aux deux parties de défendre leur position (lire notre édition du 3 octobre). Mercredi soir, Thierry Rungette, président de la Fédération régionale des MJC, expliquait que l'on était « dans une bagarre et qu'il fallait la gagner. On veut garder la MJC sur Saint-Pol. Elle s'adresse à toute la population. » Pour René Grandsir, président de la MJC et élu de l'opposition, « le projet municipal d'Yves Héniart est sécuritaire au possible. Il entrave nos libertés et suscite la haine. On est en train de monter les associations les unes contre les autres. » Et le président de poursuivre sur la situation actuelle : « On est dans le flou total. Nos partenaires ne savent pas s'ils doivent s'engager pour la suite. On est dans une situation de blocage. Supprimer un poste de directeur, c'est se priver de moyens. » Après la réflexion, place à l'action. La pétition qui circule depuis quelque temps a déjà recueilli plus de cinq cents signatures. « Ça serait bien d'atteindre la barre des mille », estime Bernard Desbois, directeur de la MJC. La création d'un blog est également envisagée pour permettre à toutes les personnes de réagir et de se tenir informées de la situation. Une banderole de soutien pourrait être apposée sur le fronton de la MJC. « Il faut que cette menace de fermeture se voit dans la ville. On pourrait également coller des affiches dans Saint-Pol. » L'idée d'une manifestation dans les rues polopolitaines a également été émise. « L'action doit monter d'un cran », lança René Grandsir à l'assistance.
Le 28 octobre, une deuxième réunion de la commission paritaire aura lieu entre les responsables de la municipalité, ceux de la MJC et des représentants de la Jeunesse et des Sports.

revue de presse (suite)



Un dialogue s'est installé entre la Ville et les responsables de la MJC

vendredi 03.10.2008,

La Voix du Nord


Depuis quelques jours, une pétition circule dans Saint-Pol pour sauver la MJC.
Mercredi soir a eu lieu, en mairie, la première réunion de la commission paritaire entre des membres de la municipalité (le maire et trois adjoints) et ceux de la MJC. Thierry Rungette, président de la Fédération régionale des MJC et Patrick Piret, directeur départemental de la Jeunesse et des Sports, étaient également présents autour de la table.
Après l'annonce, place au dialogue. Voilà en filigrane l'objet de la réunion de mercredi soir. Pour ceux qui n'auraient pas suivi les derniers épisodes. petit résumé. Au coeur de l'été, Yves Héniart annonce qu'il souhaite reprendre en main la destinée de la MJC qui, selon lui, a trop tendance à se replier sur elle-même. Les responsables de cette structure associative qui existe à Saint-Pol depuis plus de soixante ans ont crié leur colère. Un comité de soutien a vu le jour au cours du mois de septembre. La semaine dernière, durant un conseil municipal houleux, il a été décidé une sorte de sursis pour la MJC. Les élus devraient voter (ou non) la dénonciation du contrat FONJEP (qui finance le poste de directeur de la MJC) au cours du prochain conseil municipal. Mais avant cela, les deux parties vont se réunir pour trouver une solution de sortie de crise. La première étape a eu lieu mercredi soir avec la réunion de la commission paritaire. Selon les dires de Bernard Desbois et René Grandsir, respectivement directeur et président de la MJC, un dialogue s'est installé. Autre bon point pour la MJC, le soutien affiché du ministère de la Jeunesse et des Sports. Son directeur départemental n'est pas venu à la réunion les mains vides. Sur le projet d'espace jeunes et de travail sur la citoyenneté, il va apporter, pour son démarrage, 10 000 euros, somme qui sera reconductible l'année prochaine. Et pour faire vivre tout cela, une dotation annuelle de 7 200 euros va être allouée pour recruter un animateur. Ce contrat durera trois ans. En résumé, le ministère de la Jeunesse et Sports devient un partenaire financier important pour la MJC. « Ces propositions ont été écoutées, commente Bernard Desbois. Je suis convaincu que l'on va trouver une solution honorable pour tout le monde afin de sortir de cette histoire par le haut. La MJC peut refonder des éléments de la convention. On peut rendre compte plus régulièrement de nos activités à la mairie. » Mais le directeur est clair : « La refondation, ce n'est pas une municipalisation. Il faut que l'on reste associatif. De toute façon, le ministère de la Jeunesse et Sports n'apportera pas ses financements si ce n'est pas le cas. » René Grandsir est lui reparti confiant de cette réunion : « On a pu sentir une volonté d'avancer. La MJC doit rester associative. » Une prochaine réunion de la commission paritaire aura lieu d'ici quelques jours, avant le conseil municipal. « Le maire nous a indiqué qu'il allait réfléchir à nos propositions », confie Bernard Desbois. Par ailleurs, le comité de soutien de la MJC se réunira le mercredi 8 octobre à 18 h 30.

revue de presse (suite)



Avenir de la MJC : un sursis et deux réunions d'ici fin octobre
samedi 27.09.2008,
La Voix du Nord ; PAR DAVID DERIEUX

La séance de conseil municipal de jeudi soir a tenu ses promesses. Le public est venu nombreux, comme annoncé, et les débats ont été parfois houleux, comme on le pressentait. Pas de langue de bois à l'ordre du jour, mais une volonté ferme de part et d'autre de défendre sa position. Le feuilleton de l'été saint-polois animera encore le début de l'automne…
Le contexte.- On ne froissera personne en rappelant que la MJC rencontre des problèmes structurels depuis plusieurs années.
Personne ne l'a d'ailleurs contesté jeudi soir. Dès ses premières semaines au poste de maire, Yves Héniart a placé ce dossier au rang des priorités. Une rencontre a eu lieu, à l'issue de laquelle le premier magistrat a demandé que le président, René Grandsir, et le directeur, Bernard Desbois, lui fassent des propositions. Ils estiment qu'elles n'ont pas été prises en compte, le premier magistrat ayant finalement opté pour la dénonciation du contrat FONJEP, grâce auquel le directeur est rémunéré. C'est le point de départ du feuilleton de la mort annoncée de la MJC, à laquelle l'équipe a répondu par la constitution d'un comité de soutien le 10 septembre. Entre-temps, une commission paritaire devait permettre d'en débattre le 1er septembre. René Grandsir en a demandé le report.
tLa réponse d'Yves Héniart.- Vilipendé par le comité de soutien de la MJC, le maire a longuement répondu aux attaques jeudi soir. Il a rappelé que la ville a dépensé 188 004 euros pour la MJC en 2007, opposant à cette enveloppe conséquente un bilan et une activité loin d'être satisfaisants. Yves Héniart a surtout estimé qu'il était temps d'agir face à des années d'errements... tL'alternative de la municipalité.- Face à l'opposition et devant la cinquantaine de spectateurs, majoritairement partisans du maintien de la MJC, Yves Héniart a expliqué qu'il n'avait nulle intention de priver le quartier et la vie associative de structures. « Nous avons décidé d'installer un office municipal des sports avant la fin d'année, puis un office municipal de la culture et de l'animation. Viendra se greffer une Maison de la vie associative. » tDéfense et requêtes de la MJC.- Les propos du maire ont soulevé un flot de commentaires, décliné sur tous les tons. René Grandsir n'a pas nié les problèmes. Maurice Louf non plus. Mais ils ont invité le conseil à prendre en compte toute la dimension de la Maison des jeunes, « élément de patrimoine, de l'histoire de Saint-Pol » tout en étant « une structure à moderniser ». « Ce n'est pas en trois mois et à la lecture de bilans que vous pouvez prendre une telle décision. Il faut donner toutes ses chances à la vie associative », a estimé Maurice Louf.
tLa décision du maire.- Les élus devaient initialement voter la dénonciation du contrat FONJEP au 1er janvier 2009. « Au nom du dialogue à reconstruire », René Grandsir a demandé et obtenu le report de cette décision au prochain conseil municipal. Le temps que se tienne le 1er octobre la commission paritaire qui débattra de la question.

revue de presse (suite)



Il faut sauver le soldat MJC : un comité de soutien en action .
vendredi 12.09.2008, La Voix du Nord . PAR BENJAMIN DUBRULLE

Mercredi soir, une réunion d'information et de mobilisation a eu lieu dans les locaux de la MJC. Suite à la décision du maire de reprendre en main la destinée de cette structure (notre édition du 23 juillet), les responsables ont décidé de contre-attaquer. Un comité de soutien a vu le jour.
Au premier rang, les élus de l'opposition avec à leur tête Maurice Louf, l'ancien maire de Saint-Pol. Derrière, des adhérents, des sympathisants, des responsables associatifs, des Saint-Polois, etc. Bref : des personnes préoccupées par le devenir de la MJC. Il faut dire que la décision d'Yves Héniart de dénoncer le poste de directeur de la MJC et de reprendre en main la destinée de cette structure a fait l'effet d'une bombe. « L'annonce a été brutale, rapporte René Grandsir, président de la MJC. Le maire veut faire les choses lui-même. Je suis choqué par le caractère brutal de nos relations avec la nouvelle municipalité. C'est le sixième maire que je côtoie en tant que président et je n'ai jamais vu ça. On nous a demandé de monter un projet mais la cause était déjà entendue. Il n'y a pas eu de concertation. C'est un maire de quelques mois qui souhaite liquider une association qui a soixante-deux ans ». Et pour ce qui est du projet du maire de créer une Maison des associations, là aussi, le président de la MJC, tique : « C'est très dangereux car il y a des associations qui sont bien vues et d'autres qui le sont moins. C'est la vie associative qui est en danger. » Pour Gérard Truffier, Saint-Polois bien connu, cela lui paraît curieux « que des gens dénoncent le manque d'activité de la MJC alors qu'ils n'y vont jamais. » Parmi la petite centaine de personnes présentes dans la salle, certaines ont été surprises que la politique culturelle de la ville soit confiée à des personnes qui n'y sont pas formées. Jean-Jacques Le Gac, ancien directeur de la structure, était présent dans la salle pour soutenir ses « amis » mais également pour rappeler que « l'on était dans une démocratie et pas dans une monarchie où une personne décide pour tout le monde. Laisser faire ça, c'est la mort de la maison. Dans le quartier, vous n'avez déjà pas grand-chose, si en plus on vous pique ça ! ». Maurice Louf est lui très inquiet de la situation. « La MJC, c'est l'histoire de Saint-Pol, c'est un patrimoine.
Le maire actuel ne connaît pas cette structure. Il ne sait pas quoi en faire. Il faut mobiliser la population. Ça fait bien de dire que l'on fait des économies mais que je sache, on n'a jamais augmenté les impôts à cause de la MJC
RÉAGISSEZ !
> Que pensez-vous de cette décision ?

mercredi 15 octobre 2008

L'avenir de la MJC

Votre point de vue sur la situation actuelle nous intéresse, n'hésitez pas à nous le donner...

Dernier article de presse

Lien : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Saint_Pol_sur_Ternoise/actualite/Saint_Pol_sur_Ternoise/2008/10/11/article_un-tract-nauseabond-seme-la-colere-au-se.shtml

PETITION POUR SAUVER LA MJC

Depuis que le maire de St Pol a annoncé publiquement son intention de reprendre en main la MJC (le 16 juillet 2008), l'avenir de celle-ci est en danger.
Aussi le 10 septembre un comité de soutien a été constitué afin de convaincre le Maire de revenir sur sa décision.
Ci-dessous, le texte de la pétition, si vous souhaitez soutenir la MJC, vous pouvez soit la signer en ligne en apposant un commentaire, soit passer la signer à la MJC.
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"Le Maire de Saint-Pol-sur-Ternoise vient de déclarer publiquement de reprendre en main la MJC et d'en supprimer le poste de direction.
Cette déclaration en forme d'attaque portée contre la vie associative fait peser de lourdes menaces sur l'existence de l'association MJC et ses activités.
J'exige l'arrêt immédiat de cette décision et je demande l'ouverture d'une réelle concertation qui garantisse les moyens nécessaires pour le maintien de la MJC, le développement des projets et la sauvegarde des emplois."